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III. Comment sont traité les images subliminales
Nous pouvons affirmer que les images subliminales sont traitées par le cerveau car quand le sujet y est exposé, on peut observé des réactions de sa part.
En 1998, une équipe de neurophysiologistes français ont montré qu’il existe une activité cérébrale en relation avec la présentation subliminale d’images et de mots ayant une signification. Grâce à des procédés tels que l’électroencéphalographie, qui est une technique d’enregistrement de l’activité électrique spontanée du cortex cérébrale, ils ont observé que le message subliminal modifie l’activité du cerveau y compris dans les zones motrices activées pour répondre. Ceci traduit un traitement non conscient de l’information et de la réponse correspondante. La méthode expérimentale utilisée consiste à présenter aux sujets plusieurs mots qui apparaissent les uns après les autres sur un écran. La tâche des sujets consistait à regarder les mots apparaissant sur l’écran. Certains mots étaient présentés de manière supraliminaire, c’est-à-dire de manière à être perçu normalement, et d’autre de manière subliminale. Les chercheurs s’attendaient à observer une activité cérébrale même lorsque la présentation des mots était subliminale. Les résultats ont confirmé les attentes des chercheurs. En effet, bien que la présentation des mots soit subliminale, les sujets manifestaient une activité cérébrale comme si les mots étaient présentés normalement.
Le cerveau traite les images subliminales nous savons que cette image empreinte le même chemin qu’une image non subliminale jusqu’au Tectum et que c’est la que leurs chemins se séparent. Plusieurs hypothèses sont émises a se sujet mais une seule est basée sur de vrais recherche scientifique et est reconnu, celle du professeur Stanislas DEHAENE qui l'a montre à l'aide de certains de ses travaux qui relatent des expériences où des mots ou des nombres présentés de manière subliminale active néanmoins une série de région cérébrale spécialisées. La prise de conscience d'un mot est associée a l'entrée en activité soudaine et coordonnée de multiples régions supplémentaires, notamment dans le cortex préfrontale, avec un mot subliminal nous obtenons une activité au même endroit mais avec une intensité moindre, une plus petite zone est activé et pendant une période plus réduite (150 Milli secondes ) .
Cette réaction laisse penser que la vision d'une image ou d'un mot subliminal entraînera la même réaction que si cette image ne serait pas subliminale. Cependant nous avons vu précédemment que la présence d'une image subliminale n'entraînée pas forcément la même réaction que la présence d'une image non subliminale. Prenons comme exemple une expérience où on présente a un sujet une image d'araignée comique de façon subliminale ou, lorsqu'elle est présenté manière subliminale, le sujet est plutôt effrayé alors que, quand elle est perçu consciemment, le sujet est amusé .
. Ceci peut être explique par le fait que lorsqu'on regarde une vidéo, il y a des image gagnantes et des images perdantes Lors de la présence de plusieurs images a la fois, nous ne prenons pas conscience de toutes les images, une seul va gagner la « compétition » et envahir l'espace mentale: On est donc conscient de cette image. Les images qui perdent la compétition ou celles qui, de toutes façon ne sont pas assez puissantes pour exciter l’ensemble du réseau (exemple de l'image subliminale), peuvent circuler dans quelques régions cérébrales spécialisées, et donc être interprétées mais sans que cette activité conduise a une perception consciente. Elles ne sont pas interprétées exactement au sens voulu mais uniquement au sens propre.
La vue est en relation avec la mémoire. En effet, lorsqu’un message nerveux codant une image arrive dans une aire visuelle, celui-ci est décodé par les neurones de cette aire, puis elle est transmise par d’autres neurones (def ) jusqu’au lobe temporale (la partie où se trouve la mémoire). Dans le cortex rhinal et dans l’amygdale, c’est ici ou l’on décide si l’information devra être enregistrée ou non. Le message passera alors par l’hippocampe et enfin le télencéphale ventral qui sécrétera alors un neurotransmetteur l’acétylcholine (c‘est une substance biochimique libéré au niveau des synapses des neurones , pour transmettre l'information nerveuse d'un neurone au suivant)
, L’acétylcholine est transportée par les neurones et va partir du lobe temporal pour aller à l’aire visuelle voulue et modifier les connections des neurones ,on coder l’image, et donc la stocker dans l’aire visuel
Si au fil du temps on ne revoit pas cette image, les connections s’altèrent, et l’image est alors oubliée car tout processus de mémorisation est due à un renforcement ou à un affaiblissement des connections entre neurones .
On sait que le cerveau ne peut traiter consciemment que 24 images par seconde. Si l’on décide de rajouter une 25ème image, celle-ci ne sera pas perçue consciemment par notre cerveau mais sera tout de même stockée par notre mémoire explicite (def) . Notre cerveau se souviendra donc d’avoir vu cette image mais nous n’en aurons absolument pas conscience. Au niveau de la durée de stockage de ces images, les scientifiques penchent plutôt du coté de la mémoire à court terme donc elle enregistré pendant une durée limite d’une dizaine de seconde et elle est limité a quelque item et donc pensent qu’il y aurait des effets possibles uniquement dans les secondes à venir après la perception par notre cerveau d’un ensemble d’images subliminales.
Il fo rep une image sub pr kel est une influence
